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\u00c0 quoi servent les diagnostics contradictoires \u00e0 l\u0092achat d\u0092une maison \u00e0 \u00c9pernon ?

Pour vérifier la fiabilité des diagnostics techniques fournis par le vendeur, l’acheteur a la possibilité de faire effectuer une contre-expertise par un autre diagnostiqueur. Il n’est pas obligé d’en prendre l’initiative, toutefois, cela s’avère nécessaire dans certains cas. 

En quoi consistent les diagnostics contradictoires ?

Ce sont des examens qui reprennent les diagnostics techniques faits sur le bien. Leurs natures ne sont donc pas différentes de celles des tests qui composent le DDT fourni par le propriétaire-vendeur. Mais l’acheteur peut n’en refaire que certains. 

À quoi servent-ils ?

Ils permettent de vérifier que les diagnostics originaux, ceux que le vendeur a fait effectuer, ne comportent aucune erreur. La contre-expertise doit surtout porter sur :

  • les examens assez anciens ou qui ont expiré ;
  • ceux qui ne sont pas assez clairs ;
  • ceux qui ont été faits par un diagnostiqueur non certifié.

Ils doivent aussi concerner les diagnostics cruciaux tels que le DPE, le diagnostic loi Carrez, les diagnostics électricité et gaz, les tests amiante et plomb s’ils répondent à l’une des caractéristiques précédentes. 

À noter que les frais nécessaires pour reprendre ces tests sont à la charge exclusive de l’acheteur.

Quand peut-on les entreprendre ?

La contre-expertise peut s’opérer durant le délai de rétractation dont l’acheteur bénéficie après la signature du compromis de vente. Il dispose d’assez de temps pour les faire effectuer par un diagnostiqueur certifié et pour les confronter avec les examens fournis par le vendeur. En cas d’anomalies conséquentes, il a la possibilité de se retirer de la transaction sans se justifier avant que la période de rétractation prenne fin.

En outre, les diagnostics contradictoires peuvent être réalisés au plus tard un an après la signature de l’acte authentique pour l’achat de la maison à Épernon. Ils peuvent par exemple servir à mettre en avant une défaillance importante que le DDT n’a pas révélée. En dénonçant un vice caché, l’acheteur peut alors faire annuler la transaction. Il pourra être remboursé sur le prix du bien.